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Mon Périgord !

OLIVIERW

Maître Poète
#1
Le pays de l'homme !

Du haut de son promontoire de craie blanche
Se dresse, le fier et majestueux château
Surplombant les eaux calmes de la Dordogne
En bas, encastrées dans la paroi rocheuse
Les reflets des maisons se noient dans les flots.

Elles nous montrent leur visage médiéval
Pignon sculpté ou façade à colombages
Fenêtre à meneaux, au caractère ancestral
Et les vieux murs ont des senteurs pastorales
Embaumant les ruelles étroites du village.

Au pied de la falaise, au bord des rives
On peut voir amarrer, les paisibles gabares
Puis ces vaisseaux de bois à la lenteur passive
Vont vers Bordeaux, et là, attachant leurs étrives
Sur le quai, on peut voir un marin goguenard.

Au sud de la Dordogne, mon Périgord est noir
Celui des premiers hommes, ils avaient compris
Neandertal et Cro-Magnon, la préhistoire
En ces lieux, ils en étaient vraiment épris !

Riches sites, paysages exceptionnels
J’aime ce pays de contrastes et de couleurs
Visiter ces grottes habitées ou naturelles
Entre forêts et vallées, tout est enjôleur !

Belvès et Domme, villages pittoresques
Parmi les plus beaux de France, les découvrir
Tout comme les châteaux et les manoirs, les fresques
Du passé de Lascaux, il faut les conquérir !

Truffes, cèpes, foie gras et confit de canard
Ces mets font la notoriété du terroir
Voir les sangliers et chevreuils, cerfs et renards
Profiter du moment à la tombée du soir !

Se prélasser, nager, ou faire du canot
Sur la rivière Dordogne, un pur plaisir
Marchés de gastronomie ou artisanaux
Mon Périgord remplit mon cœur et mes désirs !

La grotte

Il est tard, le vent secoue les branches en tout sens
Les feuilles s’éparpillent sur le sol glissant
Ne trouvant plus le chemin, je perds conscience
Je me réveille, tout est obscur, angoissant.

Etourdi, je reprends doucement mes esprits
Et mes mains dans le noir cherchent les allumettes
Je craque l’une d’entre elles, et là, surpris
J’ai vraiment peur, je suis au fond de l’oubliette.

Je m’aperçois enfin que c’est un trou béant
Qui s’enfonce dans les ténèbres de la terre
Je marche d’un pas lent, je crois voir des géants
Par la flamme qui éclaire l’endroit austère.

Soudain, mon regard se porte sur la paroi
Car un troupeau de bisons noirs fonce vers moi
Je m’écarte, un vieux mammouth en désarroi
S’enfuit, quel bestiaire, je reste sans voix !